jeudi 20 février 2014

La Compagnie du Labyrinthe
"LA DISPUTE.COM "

Adaptation et mise en scène Serge Sandor
Collaboration artistique Nathalie Raphaël

 Ateliers d’art dramatique, décors et costumes  
avec une centaine de jeunes issus de foyers, centres éducatifsinstituts de Bourgogne


Création en Bourgogne et 
au Théâtre de la Tempête à Paris

Contact presse: nicoleczarniak@lapasserelle.eu
tel: 06 80 18 22 75

Janvier – Décembre 2014
25ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant
www.mecenat-bourgogne.org/actualites/la-dispute-de-marivaux-adaptation

http://www.communaute-auxerrois.com/


www.cg89.fr 
www.yonne.gouv.fr

http://www.lacse.fr/







www.gurgy.net





www.culturecommunication.gouv.fr





http://www.treteauxdefrance.com/
www.agglo-nevers.fr


www.ars.bourgogne.sante.fr


www.gipdsu-nevers.org
www.caissedesdepots.fr

www.sisley-paris.com

« Jouer la vie c’est apprendre à la vivre »

La Compagnie du Labyrinthe a la conviction que le théâtre doit comme la musique, le cinéma, la peinture s'inscrire et pénétrer toutes les couches sociales de notre société en France ou ailleurs. Notre démarche s'inscrit dans cette ligne, aller au-devant d'un public, aller au-devant des idées reçues dans les banlieues, les prisons, la rue, et provoquer le respect chez "ces abandonnés de la culture" pour cet art noble et moderne en déclenchant des actions ambitieuses et culottées.

La culture est une nourriture essentielle pour l'être humain, pourtant certains n'y ont pas le droit. Il faut alors les aider pour qu'ils s’enracinent dans un système de pensées qui les poussent à imaginer, à vivre, à combattre et à rêver.

Le théâtre a aussi cette vocation : remplir le vide culturel, le combler en donnant le goût et le plaisir à ceux qui le croyaient jusqu'à ce jour inaccessible. « L'inculture » (illettrisme, analphabétisme...) est aussi l'une des gangrènes de notre temps tout comme le chômage et elle conduit les êtres à se détourner d'eux-mêmes pour en faire "des prêts à tout" et des désespérés de la vie.

Depuis plus de 20 ans, nous menons à bien différents projets de créations théâtrales dans des milieux difficiles. Notre première expérience remonte à 1985 où nous avons créé le premier spectacle écrit et joué par des détenus dans une des prisons de Mexico et aussi dans les bidonvilles avec des jeunes désemparés, à la lisière de la délinquance.

Suite à ces différentes réalisations nous avons développé ce type d'aventures dans des milieux où la culture est souvent proscrite, dans les banlieues, les hôpitaux, les écoles, les foyers, les collèges, les prisons et aussi avec des gens de la rue dans "Les Bas-Fonds" de Gorki au Théâtre de Chaillot en 1998, « Le Concile d’Amour » au théâtre de la Tempête en 2000, « L’Opéra des Gueux » en 2004 au Théâtre de Vidy-Lausanne, « Le Chevalier de Paris » à la Havane en 2009 avec 200 malades psychiatriques et récemment « Les enfants des Vermiraux » dans le Morvan et « les 7 péchés capitaux » dans l’Yonne avec un seul et unique but, réaliser une création artistique de qualité capable de défier le monde théâtral conventionnel.


L'enjeu artistique est l'ingrédient même de la réussite d'un projet artistique quel que soit le milieu défavorisé auquel on s'adresse.

 

Il ne faut pas pour autant les "tromper" sur leur propre avenir. Il ne faut pas trahir leur confiance, notre ambition n'est pas d'en faire des comédiens professionnels, mais avant tout de leur redonner confiance en eux-mêmes et aux autres, de les éveiller à une autre culture, à un autre quotidien, à un autre regard sur eux-mêmes, tout en transformant aussi le regard de l’autre, en l’occurrence celui du public, des proches et des familles.


Nous croyons au talent "des oubliés" et en aucun cas nous ne limitons nos ambitions esthétiques et artistiques pour la réalisation d'une création publique dans un milieu marginalisé.



Le propos principal est la réussite ensemble d’une œuvre artistique où chacun s'enrichit de sa propre expérience.

                                                                                               Serge Sándor

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